Comment rendre la formation encore plus apprenante ? Tribune d’Arnauld Mitre, Chief Content Officer de Go1
Learning Innovation
Comment rendre la formation encore plus apprenante ? Cette question a été posée par Tomorrow Theory à Arnauld Mitre, Chief Content Officer de Go1. Ses réponses ont fait l’objet d’une tribune publiée dans leur dernier rapport “Rapport IA & RH : Quand le futur du travail est en avance”.
Drôle de question. A priori, il n’est pas censé exister de formation non-apprenante. Et pourtant, dans la réalité des choses, la formation ne jouit pas toujours d’une image très positive. Parce que ringarde ou obsolète. Parce que difficile ou aliénante. Parce que chronophage voire incompatible avec le court termiste de nos vies professionnelles.
La recette magique réside dans un triptyque dont Coorpacademy by Go1 développe le savoir-faire depuis 10 ans. Comment donner à l’utilisateur envie d’apprendre ? Comment rendre sa formation réellement impactante ? Comment l’aider à se souvenir de ce qu’il a appris, et de le mettre en pratique ?
Chez Go1, nous comptabilisons 34 millions de minutes d’apprentissage chaque mois sur des ressources puisées dans un catalogue réunissant plus de 100.000 contenus de formation. 100.000, c’est beaucoup. D’un côté, c’est rassurant : il y a de grandes chances que nous ayons en stock des contenus sur les thématiques de formation que nos apprenants recherchent – des sujets d’actualité aux hard skills, en passant par de la conformité. Mais de l’autre côté, cette quantité peut donner une sensation de vertige.
Que faire devant cette infinité de ressources ? Si vous avez déjà passé des minutes voire des heures devant une plateforme de vidéo à la demande pour chercher votre film du soir, vous voyez où nous voulons en venir. C’est là que l’hyper individualisation du parcours apprenant joue un rôle clé. Grâce à un système de curation de contenus permis par du machine learning (chez Go1, nous utilisons notre outil Anders Pink, qui organise automatiquement des flux ciblés sur les sujets et les compétences que l’on souhaite apprendre), les apprenants trouvent le chemin le plus pertinent pour eux à l’intérieur de cette multitude. C’est la moindre des choses pour s’aligner sur le niveau d’expérience utilisateur qu’offrent nos applications personnelles.
Enfin, la qualité des contenus et la diversité de leurs formats sont évidemment incontournables. Parce que nous n’apprenons rien quand nous nous ennuyons, la forme est effectivement tout aussi importante que le fond. Il faut donc chercher l’excellence dans les deux cas.
Tournés vers le jeu et inspirés des meilleures pratiques de l’entertainment, nos formats sont également variés (escape games, cluedo, suspects, podcasts sur l’actualité, battles entre pairs…) pour couvrir l’ensemble des besoins d’un apprenant sur un sujet ou une compétence donnée (découverte, positionnement, montée en compétence, mise en pratique, révision…).
Devenir une organisation pleinement apprenante, c’est avant toute chose mettre à la disposition des apprenants des outils et des contenus qui s’adaptent à leurs contraintes. Cela peut paraître évident et simpliste, mais la réalité est que la plupart des solutions proposées encore en entreprise supposent l’inverse car leur usage est obligatoire pour le bon fonctionnement des organisations. Ce n’est pas le cas de la formation digitale, qui demande de l’autorégulation de la part des utilisateurs afin de les transformer en apprenants.
Dans un environnement mouvant et incertain, acquérir les soft skills nécessaires à une autonomie d’apprentissage est pourtant une nécessité absolue, pour tous les collaborateurs quelle que soit leur entreprise et quel que soit le secteur d’activité.