« Demain, c’est apprendre tout au long de sa vie. Il faut sortir d’un paradigme où il y a un temps de la vie pour apprendre puis un temps de la vie pour travailler. »
Retrouvez l’intervention de Jean-Marc Tassetto au Comex de l’info sur BFM Business : Faut-il mettre au placard la promesse du plein emploi

Dans notre précédent post, nous avons évoqué la nécessité de créer de nouveaux indicateurs de performance pour les MOOC d’entreprise. Nous allons à présent nous pencher sur la valeur de la régularité en tant qu’indicateur.
Le credo de Jean-Marc Tassetto avec les deux autres fondateurs de Coorpacademy ? Révolutionner la formation continue et le e-learning en libérant l’envie d’apprendre ! Focus sur l’histoire et le concept de Coorpacademy sa start-up basée à l’EPFL, une pépite des EdTechs en pleine croissance qui vient de réussir la plus importante levée de fonds du secteur EdTech en Europe,
Une fois passé le buzz autour du nombre faramineux de participants s’inscrivant à des MOOC, le débat qui a suivi a porté sur le nombre tout aussi faramineux d’abandons en cours de route. À présent, chercheurs et professionnels semblent s’accorder sur le fait que les taux d’achèvement ou d’abandon ne sont pas l’alpha et l’omega des indicateurs de performance concernant les MOOC et ceux qui les suivent. Ils avancent l’idée que nombre d’apprenants ne cherchent même pas à aller jusqu’au terme d’un cours puisqu’ils ne sont intéressés que par une partie ou parce qu’ils voulaient juste avoir une idée de son contenu. Lorsqu’on se penche sur les statistiques d’abandon uniquement pour les participants s’étant engagés à terminer un cours, soit parce qu’ils ont payé pour obtenir une certification ou parce qu’ils ont indiqué cet objectif en s’inscrivant, les taux ne sont plus aussi alarmants et se rapprochent des taux constatés dans l’enseignement présentiel. (cf. EPFL(1))