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De Condorcet au Forum Économique Mondial : l’apprentissage tout au long de la vie

Rédaction Blog

Il y a 5 ans

Learning Innovation

 

« L’instruction doit être universelle, c’est-à-dire s’étendre à tous les citoyens. […] Elle doit, dans ses divers degrés, embrasser le système tout entier des connaissances humaines, et assurer aux hommes, dans tous les âges de la vie, la facilité de conserver leurs connaissances et d’en acquérir de nouvelles.

En continuant ainsi l’instruction pendant toute la durée de la vie, on empêchera les connaissances acquises dans les écoles de s’effacer trop promptement de la mémoire, on entretiendra dans les esprits une activité utile ; on instruira le peuple des lois nouvelles, […] des méthodes économiques qu’il lui importe de ne pas ignorer. On pourra lui montrer enfin l’art de s’instruire par soi-même, comme à chercher des mots dans un dictionnaire, à se servir de la table d’un livre à suivre sur une carte, sur un plan, sur un dessin, des narrations ou des descriptions, des notes ou des extraits. Ces moyens d’apprendre, que dans une éducation plus étendue on acquiert par la seule habitude, doivent être directement enseignés dans une instruction bornée à un temps plus court, et à un petit nombre de leçons. »

Ces phrases, qui prônent l’apprentissage tout au long de la vie, la nécessité de toujours se former, de se tester et d’apprendre des choses nouvelles, n’ont ni été prononcées par le patron visionnaire d’une entreprise de formation digitale, ni par un théoricien éclairé des nouveaux modes de management du 21ème siècle. Elles sont l’oeuvre de Nicolas de Condorcet, en avril 1792, dans un rapport présenté à l’Assemblée Législative.

Plus de 200 ans plus tard, les choses ont bien changé, mais le lifelong learning (apprentissage tout au long de la vie) a pris encore plus d’ampleur. Ancré dans cette 4ème révolution industrielle dont le maître-mot est la vitesse, l’apprentissage tout au long de la vie semble être le seul moyen d’aborder la révolution des compétences le plus sereinement possible. Dans un rapport publié début 2020, le Forum Économique Mondial parle « d’urgence ».

« Le monde se retrouve face à une urgence de « reskilling » et « d’upskilling » (re-qualification, montée en compétence).

Plus d’un milliard d’emplois, soit quasiment 1/3 de toutes les professions dans le monde, sont sur le point d’être transformés par la technologie durant la prochaine décennie, selon les estimations de l’OCDE. Rien qu’en 2022, le Forum Économique Mondial estime que 133 millions d’emplois vont être créés pour subvenir aux besoins de la 4ème Révolution Industrielle.

Comment nous assurer que personne ne soit laissé-pour-compte ? Nous devons nous réunir (gouvernements, entreprises et sociétés) pour fournir l’éducation, les compétences et les emplois nécessaires à au moins 1 milliard de personnes en 2030. »

Et, signe des transformations à venir et de la nécessité de remettre en cause ses compétences continuellement pour faire face aux incertitudes du futur, Alvin Toffler, écrivain, sociologue et futurologue américain, nous disait que « les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Ce seront ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre. » 

Ce tableau de l’apprentissage tout au long de la vie qui a commencé à se dessiner il y a plus de 200 ans prend maintenant toute sa forme. Un apprentissage continue, où chacun est maître de son employabilité et de ses actions, pour faire face aux incertitudes du futur, devient nécessaire. Et surtout, l’apprentissage ne s’arrête pas à l’école, mais doit se poursuivre lors de nos vies professionnelles.

Il y a urgence mais le temps nous manque

Une étude de Josh Bersin pour Deloitte avait décrit l’apprenant en entreprise d’aujourd’hui. Submergé par sa charge de travail, 2/3 des personnes interrogées se plaignant de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Impatient aussi, ne passant pas plus de 4 minutes sur une vidéo et au temps d’attention sur un site internet compris entre 5 et 10 secondes. Enfin, l’apprenant est impatient aussi, et de plus distrait, déverrouillant son smartphone jusqu’à 9 fois par heure ou se connectant en ligne en moyenne 27 fois par jour. L’étude montre aussi qu’un salarié risque d’être souvent interrompu par des sources externes, des interactions virtuelles, réelles ou aussi par lui-même, lorsqu’il se consacre pleinement à une tâche. Parfois, toutes les 5 minutes. Un court laps de temps.

Avons-nous réellement le temps dans nos quotidiens professionnels de nous engager dans de longues séances de formation, où le savoir est transmis de haut en bas, entre le formateur, celui qui sait, qui transmet, et l’apprenant, celui qui enregistre ?

Pour trouver ce temps, la formation digitale, de par ses principes de massification, d’ubiquité, de rapidité de diffusion, peut aider. Autre avantage : la formation digitale met l’apprenant en position active d’apprentissage. L’apprenant devient cette personne qui décide d’apprendre, autonome face à son parcours de formation, et non plus cantonnée à enregistrer un savoir transmis.

Nous l’avons compris, apprendre à apprendre, désapprendre et réapprendre – et surtout à le faire soi-même, par la formation digitale par exemple – est devenu nécessaire pour faire face aux incertitudes de demain. Mais comment, alors, se lance-t-on dans le processus ?

Évaluez-vous !

Pourquoi pas en commençant par une évaluation sur les compétences, déjà identifiées par le Forum Économique Mondial comme cruciales pour la prochaine décennie. Pour voir où vous en êtes, ce qu’il reste à améliorer, ce qu’il y a à explorer. Pour construire votre propre parcours d’apprentissage individualisé. Et pour, finalement, concentrer vos efforts sur des compétences complémentaires et essentielles qui empêcheront de tomber dans « l’illettrisme du 21ème siècle », selon Alvin Toffler.

Notre équipe d’innovation pédagogique vous a concocté, sur la plateforme Coorpacademy, un test de 40 questions, évaluant votre niveau sur 20 compétences essentielles réparties en 4 familles : Digital ; Leadership & Management ; Créativité & Agilité ; Communication.

En 12 minutes, vous connaîtrez votre niveau sur ces compétences, parmi lesquelles la sensibilisation aux risques numériquesl’écoute active, la prise de parole, la créativité, l’innovation, l’agilité, la gestion du temps ou encore la gestion des conflits.

D’ailleurs, nous avons remarqué que l’ensemble des apprenants qui ont fait au moins un test deviennent plus studieux. La durée de leurs sessions d’apprentissage est de 36 minutes contre 20 minutes en moyenne, soit 80% de temps en plus !

Alors, avant de vous lancer, évaluez-vous ! Vous obtiendrez à l’issue du test des retours qualitatifs sur ce que vous maîtrisez et sur ce qu’il reste à améliorer. Et, surtout, l’assurance de définir votre propre parcours d’auto-formation individualisé qui vous préparera au mieux aux incertitudes de la décennie à venir !

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