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Journée Internationale des Droits des Femmes : formez-vous !

 

En ce 8 mars 2019, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, nous vous avons sélectionné 3 cours à découvrir (ou redécouvrir) pour que cette journée se traduise en actions concrètes pour chacun d’entre-nous.

Les biais cognitifs – Anne Mikolajczak & Luc de Brabandere.

Selon les chercheurs de Yale qui ont mené l’étude, pour un poste de manager de laboratoire et à CVs équivalents, un homme a plus de chances d’être reçu en entretien qu’une femme. Pourquoi ? À cause des biais cognitifs de genre, des raccourcis effectués par le cerveau, qui a plus l’habitude d’associer des hommes à de hautes fonctions. Pour mieux comprendre ces biais, et donc pour s’en prémunir, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes ce 8 mars, découvrez notre cours co-édité par Anne Mikolajczak & Luc de Brabandere. Mieux les comprendre, c’est mieux les éviter.

Les biais cognitfis : pièges de la pensée

Les émotions au travail – aufeminin

La femme est un leader comme les autres. Mais alors pourquoi des études montrent qu’un homme en colère au travail sera mieux perçu qu’une femme, soupçonnée de ne pas savoir gérer certaines situations professionnelles ? À l’heure où l’intelligence émotionnelle est tout aussi importante que le quotient intellectuel dans le monde du travail, les émotions sont une force à cultiver et peuvent devenir un atout pour votre carrière ! Apprenez-en plus avec cette vidéo de 2 minutes sur l’intelligence émotionnelle issue de notre cours « S’affirmer au féminin » co-édité avec aufemenin.

Parentalité et vie professionnelle – Management

Comment concilier travail et vie parentale ? Partagé par la majorité des salariés, le manque de temps est encore plus prononcé pour les salariés ayant des enfants, et notamment les femmes. Il existe cependant des solutions organisationnelles, managériales ou pécuniaires que les entreprises peuvent mettre en place pour aider ces parents à mieux concilier vie personnelle et professionnelle. Découvrez ces solutions dans cette vidéo co-éditée par Management issue de notre cours « Équilibre vie personnelle et vie professionnelle. »

 

La Face B de… Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, sur BFM Business

 

BFM Business s’intéresse à la face B des chefs d’entreprises ou des entrepreneurs. Ceux qui font bouger les lignes. Qui sont-ils ? Qu’est-ce qui les inspire ? D’où vient cette envie de changer les choses ?

Mardi 26 février 2019, Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy et ancien directeur général de Google France, était l’invité After Business et interviewé présenté par Stéphanie Coleau, sur BFM Business.

Stéphanie Coleau : « Chaque soir, dans After Business, nous découvrons la Face B d’un chef d’entreprise, qu’est-ce qui lui donne envie d’entreprendre, qu’est-ce qui l’inspire et lui donne envie de changer les choses. Ce soir, je reçois Jean-Marc Tassetto, bonsoir !

Jean-Marc Tassetto : « Bonsoir. »

Stéphanie Coleau : « Alors vous êtes l’ancien patron de SFR, plus récemment de Google en France, et vous avez décidé il y a quelques années de cela de tout quitter pour créer votre propre startup qui s’appelle Coorpacademy, une startup de formation en ligne. Pourquoi ce changement ? C’est rare, un grand patron qui quitte tout pour une petite structure… »

Jean-Marc Tassetto : « Alors, tout quitter pour une petite structure mais pour un grand projet. Le grand projet, c’est la transformation de l’éducation ; en l’occurrence de la formation continue, de l’apprentissage, et c’est au fond participer à la révolution des compétences. Cette 4ème révolution industrielle qui transforme toutes les organisations, comme ici avec ce magnifique studio totalement numérisé et digitalisé par exemple,  impacte toutes les organisations mais aussi tous les individus qui ont à faire face à ces nouveaux enjeux, à cette nouvelle révolution des compétences. Donc j’ai eu envie avec mes deux associés, Arnauld Mitre et Frédérick Bénichou, de lancer un projet de plateforme digitale de formation. »

Stéphanie Coleau : « Mais comment on décide de quitter Google par exemple ? Qu’est-ce qu’il se passe dans votre tête à ce moment-là ? »

Jean-Marc Tassetto : « Beaucoup d’inconscience, beaucoup d’envie, des rencontres comme toujours et puis ce sentiment que, au fond, tout est congruent, tout converge. Le fils d’institutrice que je suis, l’ancien professeur, le manager confronté à des enjeux de médiocres compétences face à la compréhension de ce qu’il est en train de se passer, une rencontre en Californie avec un professeur de Stanford, Peter Norvig, qui me dit : « je viens de donner un cours à 165 000 étudiants, » donc la découverte des plateformes de formation massives en ligne, et des échanges avec Arnauld et Frédérick sur ce qu’on pourrait faire pour impacter, transformer la formation continue et l’apprentissage. C’est un peu tout au même moment, et ce sentiment qu’on a qui est : « il faut le faire. » Une pulsion. »

Stéphanie Coleau : « J’ai reçu il y a quelques jours Guillaume Poitrinal, l’ancien patron d’Unibail-Rodamco qui est parti pour créer Woodeum. Il m’a confié : « il y a un moment où je me suis dit que je n’apprends plus, que cela devient trop confortable, il n’y a plus de contradictions, il n’y a plus de défis. » C’est ce que vous avez ressenti ? »

Jean-Marc Tassetto : « Il y a effectivement cet appel de l’adrénaline, c’est-à-dire que dans les organisations, il y a un moment où on se dit qu’il y a trop de gens qui ont le pouvoir de dire non. Dans les grandes organisations, prendre une décision, ce sont souvent des cycles de 4 mois, 6 mois, il faut mettre beaucoup de personnes autour de la table. C’est un peu un tue-l’amour quand on a envie de bouger les lignes, d’être un intrapreneur ou un entrepreneur, et c’est vrai que quand on lance son projet, c’est l’adrénaline, voire même le premier jour, un petit mouvement de panique. Vous vous retrouvez chez vous face à votre ordinateur, le Powerpoint, le smartphone, et là, tout commence ! »

Stéphanie Coleau : « Comment s’est passée cette première journée ? »

Jean-Marc Tassetto : « Une panique. Cela ne m’était jamais arrivé. J’avais plus de 50 ans, j’avais deux associés qui accompagnent, qui sont extrêmement enthousiastes sur le projet, nous sommes très complémentaires. Et bien malgré cela le premier jour vous êtes seul, le deuxième jour vous goûtez à la liberté, et le troisième jour l’adrénaline est là et rien ne vous fera jamais revenir en arrière car vous abordez un vrai projet, avec des gens que vous appréciez qui vous portent. Et là tout est parti ! »

Stéphanie Coleau : « Et vous êtes le seul maître à bord ? »

Jean-Marc Tassetto : « Alors, le seul maître, avec des associés, avec des collaborateurs, avec des banquiers, avec des clients. Mais oui, il y a ce sentiment d’être un entrepreneur, c’est-à-dire d’avoir un niveau d’autonomie probablement plus élevé que celui que j’avais dans les grands groupes. »

Stéphanie Coleau : « Qu’est-ce qui vous a donné envie de lancer Coorpacademy ? Vous êtes fils d’institutrice, c’est un retour aux sources finalement ? »

Jean-Marc Tassetto : « Ce n’est pas tellement un retour aux sources, c’est une projection dans le futur. Cette quatrième révolution industrielle transforme les organisations, il faut repenser la formation. Il faut tout réinventer. Il faut réinventer une pédagogie, il faut réinventer des outils, il faut réinventer une expérience intégrée entre des contenus et des plateformes, il faut massifier, il faut déployer très rapidement, donc non c’est plutôt une projection vers l’avenir, et la certitude que, face à l’incertitude, la formation reste un des facteurs clés de l’évolution personnelle, de l’épanouissement, de l’employabilité. Donc c’était plutôt la volonté d’avoir un projet impactant. »

Stéphanie Coleau : « Et c’est la rencontre avec un professeur de Stanford qui a déclenché cette envie ? »

Jean-Marc Tassetto : « C’est un facteur déclencheur qui m’a fait me dire que c’était possible. C’est surtout la rencontre avec Arnauld et Frédérick. Nous nous sommes vus dans un petit bureau en janvier 2013 en se disant : « est-ce qu’on saute le pas ? » Frédérick est un serial-entrepreneur du web, Arnauld travaillait avec moi chez Google, et nous nous sommes dit que si nous sautions le pas, c’était pour faire quelque chose d’ambitieux. Et ça aussi, c’est un peu la patine Google, les fameux Moon shots, les fameux Big Bets, les grands paris, si on fait des choses, autant que ce soient des choses ambitieuses, qui ont de l’impact. Puis on a décidé de partir ensemble ; et depuis 6 ans, je crois que nous ne le regrettons à aucun moment. »

Stéphanie Coleau : « Vous en êtes où aujourd’hui, Coorpacademy, qu’est-ce que cela représente aujourd’hui ? »

Jean-Marc Tassetto : « Coorpacademy, c’est plus de 800 000 apprenants, dont 40% hors Europe, c’est 71 collaborateurs, nous sommes très fiers de la qualité de notre équipe, de ces jeunes collaborateurs qui ont décidé de participer, très exigeants, qui veulent du sens à leurs projets professionnels, qui ont décidé de participer à l’aventure avec nous. C’est aussi plus de 40 partenaires éditeurs, plus de 1000 cours sur la plateforme, un leadership européen dans l’entreprise qui est notre terrain de jeu, et tout cela nourrit encore plus d’ambition pour l’avenir. »

Stéphanie Coleau : « Justement, votre ambition aujourd’hui ? Vous êtes passé par les grands groupes, vous avez créé votre propre structure, votre startup avec vos associés, qu’est-ce que vous souhaitez aujourd’hui ? Quelle est votre ambition ? »

Jean-Marc Tassetto : « Notre ambition, c’est d’asseoir un leadership européen. Il y a un grand mouvement aux États-Unis avec des grands acteurs comme LinkedIn Learning, ce n’est pas rien, c’est Microsoft. Jack Ma, en Chine, a dit qu’il quittait les opérations d’Alibaba pour se consacrer à – devinez-quoi – l’éducation. Nous nous disons qu’il y a quand même un enjeu géostratégique. Est-ce qu’il y existe des géants européens ? Nous aimerions bien être le géant européen de la formation en ligne pour les entreprises. »

Stéphanie Coleau : « Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait d’être entrepreneur, c’est le fait d’être plus libre ? »

Jean-Marc Tassetto : « Je suis un homme de Marketing, j’ai appris mon métier chez Danone, et j’ai toujours voulu mettre le client, en l’occurrence l’apprenant, au cœur. J’ai aussi toujours adoré passer de la vision stratégique à l’exécution. Seulement réfléchir, ce n’est pas très intéressant. Là nous avons une vision que nous partageons, que nous nourrissons, du terrain, de nos contradictions, de nos complémentarités, et puis, jusqu’à l’exécution, et de voir que des clients signent avec notre plateforme, voir que des apprenants sont très engagés, vont jusqu’au bout des cours, ça c’est un plaisir fou ! »

Stéphanie Coleau : « Merci beaucoup Jean-Marc Tassetto ! »

Jean-Marc Tassetto : « Merci ! »

Coorpacademy dans le Top 5 des startups les plus prometteuses de Suisse !

 

Coorpacademy dans le Top 5 des startups de technologie les plus prometteuses de Suisse selon The Next Web !

TNW sélectionne les 5 startups les plus prometteuses des pays européens et d’Israël en fonction de leur performance, leur croissance et leur potentiel. Ces entreprises seront présentes à la Conférence TNW à Amsterdam le 9 mai 2019.

La Suisse est le « pays le plus innovant du monde » pour la 8ème année consécutive selon le Global Innovation Index et propose le 2ème meilleur écosystème de startups au monde selon le Global Entrepreneurship Index. Coorpacademy est fière de pouvoir se développer et prospérer dans ce cadre privilégié.

Selon The Next Web, Coorpacademy est « une des entreprises EdTech à la plus forte croissance en Europe. La plateforme permet aux entreprises de former leurs collaborateurs par le biais de cours en ligne fun et interactifs et d’un catalogue sur étagère. La startup est au coeur de la recherche dans les nouvelles manières d’apprendre et excelle à adapter les contenus de formation de ses clients aux nouvelles méthodes d’apprentissage. Depuis sa création, Coorpacademy a levé 14 Millions d’euros, propose ses services à plus de 150 entreprises et a signé des partenariats éditoriaux de contenu avec plus de 40 partenaires. Coorpacademy s’étend actuellement à l’international en attaquant le marché britannique et consolide sa présence en France et en Suisse. »

Découvrez l’article complet qui en parle (en anglais) sur le site de The Next Web. 

La FIEV, sous l’égide de la Plateforme Automobile, développe une plateforme innovante de formation digitale pour les entreprises et les salariés de la filière automobile

i2f, l’Institut de formation de la Fédération des Industries et des Équipements pour Véhicules (FIEV), lance une université digitale pour aider en priorité les PME-ETI de la filière automobile à se transformer et se doter de nouvelles compétences pour relever les défis de transformation technologique, digitale et écologique du secteur.

La création de cette plateforme innovante de formation digitale s’inscrit dans le cadre du Contrat Stratégique de la Filière Automobile, signé entre la Plateforme Automobile (PFA) et l’Etat, le 22 mai 2018, et qui pose les orientations de la filière pour les cinq années à venir. Intégrée dans le projet « Attractivité, Compétences, Emplois » porté par la PFA, cette solution pédagogique innovante bénéficie, dans ce cadre, d’un cofinancement du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) de l’action « Partenariats pour la formation professionnelle et l’emploi », gérée par la Banque des Territoires pour le compte de l’État.

Pour la mise en œuvre de cette université digitale, i2f s’est associé avec Coorpacademy, acteur EdTech spécialiste du corporate digital learning en Europe, qui développe des plateformes digitales de formation innovantes pour les entreprises et leurs salariés.

L’université digitale est en mesure de proposer aux 4 000 entreprises de la filière et à ses 400 000 salariés, une offre de formation flexible et évolutive, permettant à chacun de se former sur les sujets de son choix, à son rythme, depuis les bureaux ou les ateliers, via un ordinateur, un smartphone ou une tablette. 

Les cours disponibles en ligne permettent aussi bien de renforcer et d’acquérir de nouvelles compétences transversales et comportementales (appelées aussi « soft skills») que des compétences métiers. L’académie numérique donne accès à un catalogue de près de 1 000 cours produits par Coorpacademy en collaboration avec des partenaires experts que l’institut i2f viendra enrichir avec des contenus spécifiques à l’industrie automobile. Des acteurs majeurs du secteur tels que Renault et Faurecia ainsi que plusieurs autres adhérents de la FIEV sont d’ores et-déjà parties prenantes dans ce projet (Méthodes Agiles, Outils Qualité,…).

Pour Jacques Mauge, président de la FIEV : « Nous voulons donner à l’ensemble des acteurs de la filière automobile les moyens de se préparer aux défis technologiques, transformationnels et écologiques du secteur. Notre université digitale se veut ludique, interactive et engageante, pour permettre aux membres de la FIEV et aux 4 000 entreprises de la PFA de se transformer en organisations apprenantes et digitales ».

« D’ici cinq années, seules 35% des compétences actuelles seront toujours d’actualité et les postes où les “soft skills” jouent un rôle important représenteront les deux tiers des emplois d’ici 2030 », indique Arnauld Mitre, co-fondateur de Coorpacademy.

À propos

Le Grand Plan d’Investissement – Programme d’Investissements d’Avenir

Le gouvernement s’est engagé dans un Grand plan d’investissement de 57 milliards d’euros, mené tout au long du quinquennat, afin d’accompagner les réformes structurelles et répondre à quatre défis majeurs de la France : la neutralité carbone, l’accès à l’emploi, la compétitivité par l’innovation et l’État numérique. D’autre part, le Programme d’investissements d’avenir (PIA) se poursuit au service de la compétitivité, de la croissance et de l’emploi en France. Une partie de ce programme s’inscrit dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par le Premier ministre le 25 septembre 2017. La Banque des Territoires gère l’action « Partenariats pour la Formation professionnelle et l’emploi » dans le cadre du PIA.

www.gouvernement.fr/secretariat-general-pour-l-investissement-sgpi www.banquedesterritoires.fr 

i2f : L’Institut de Formation de la FIEV (i2f) est un organisme de formation agréé spécialisé dans l’industrie automobile. i2f propose des formations interentreprises ou intra-entreprises, sur mesure ou en partenariat avec des partenaires experts, adaptées aux besoins de ses adhérents de la FIEV ainsi qu’aux entreprises de la filière.

www.fiev.fr

FIEV : La Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules (FIEV) rassemble plus de 120 groupes d’entreprises qui conçoivent, fabriquent et commercialisent les composants, systèmes et modules destinés aux véhicules produits sur les marchés mondiaux. En 2017, les ventes des usines françaises d’équipement automobile ont atteint 18,6 milliards d’euros, dont54% réalisés à l’exportation. www.fiev.fr

PFA : La Plateforme automobile (PFA) rassemble la filière automobile en France. Elle définit et met en œuvre, au nom del’ensemble des partenaires (constructeurs, équipementiers, sous-traitants et acteurs de la mobilité), la stratégie de la filière en matière d’innovation, de compétitivité, d’emploi et compétences. Elle porte la voix et l’expression des positions communes de lafilière. Elle est, par ailleurs, le maître d’ouvrage du Mondial de l’Auto. Sa gouvernance s’appuie sur un Conseil des présidents constitué d’un collège des constructeurs français (PSA, RENAULT, CCFA), et d’un collège équipementiers et sous-traitants (FAURECIA, MICHELIN, PLASTIC OMNIUM, VALEO, FIEV, Fédérations métiers : FFC, FIM, GPA, SNCP). La PFA représente les 4000 entreprises du secteur automobile qui maillent l’ensemble du territoire et s’appuie notamment sur le réseau des associations régionales de l’industrie automobile (ARIA) et des pôles de compétitivité.

http://pfa-auto.fr

Les grandes tendances 2019 du Corporate Digital Learning

 

Qu’est-ce qu’une Program Delivery Platform ?

Josh Bersin a récemment édité son rapport « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead », dans lequel il analyse les dernières tendances du marché des technologies dans les ressources humaines.

Qui est Josh Bersin ? 

Josh Bersin est un analyste, auteur, enseignant et leader d’opinion dont les recherches se spécialisent sur le marché mondial des talents. Il analyse les grandes tendances des ressources humaines et les défis à relever du marché du travail de demain. Il est souvent considéré comme l’un des analystes les plus influents du monde des ressources humaines. Il a fondé Bersin™ by Deloitte et est régulièrement cité dans des publications telles que Forbes, Harvard Business Review, HR Executive, FastCompany, The Wall Street Journal, et CLO Magazine. Il intervient régulièrement lors de keynotes à des événements prestigieux d’entreprise, c’est aussi un blogueur populaire avec plus de 700 000 abonnés sur LinkedIn.

Josh Bersin est intervenu au HRD Summit à Birmingham les 5 et 6 février 2019, tout comme la Team Coorpacademy.

Parmi les analyses du « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead. », nous voulions nous attarder sur les disruptions à venir dans le marché des technologies de l’apprentissage et de la formation.

Quelques éléments de contexte : d’après le rapport « Future of Jobs » du Forum Économique Mondial, et pour pouvoir s’adapter à la révolution du travail qui est en cours du fait de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, chaque employé doit passer 101 jours à se former avant 2022 pour rester compétitif sur le marché du travail. Ce n’est tout simplement pas possible avec les systèmes de formation et les outils du passé.

Josh Bersin identifie 8 catégories d’acteurs qui fournissent aux entreprises la possibilité de programmes de formation globaux, proposant une approche à 360° de la formation en entreprise. Les possibilités pour les entreprises de se doter d’une suite complète de Corporate Digital Learning n’ont jamais été aussi nombreuses.

Les Learning Management Systems (LMS) sont à la base, dans le « basement », de cette vision globale de la formation en entreprise. Josh Bersin analyse la situation : « Alors que les entreprises ont dépensé plus de 8 milliards de dollars dans des technologies LMS au cours de la dernière décennie, les LMS ne sont plus au centre de la formation en entreprise. Comme j’aime l’expliquer, les LMS sont devenues des unités centrales. Ils n’ont pas disparu, mais ils sont maintenant cantonnés à faire ce qu’ils savent faire le mieux : l’administration de la formation en entreprise. »

Alors que les technologies LMS se focalisent sur le pilotage de la formation en entreprise, Josh Bersin identifie 3 catégories d’acteurs centrés sur l’utilisateur et proposant une véritable expérience d’apprentissage. Les Learning Experience Platforms (LEP/LXP), les Program Delivery Platforms et les Micro-Learning Platforms. Il est intéressant de constater que, dans les années à venir, proposer une expérience d’apprentissage ne va plus suffire. Le modèle du « YouTube of Learning » atteint ses limites, dans la mesure où « les entreprises ne veulent plus seulement trouver du contenu, elles ont maintenant besoin de proposer une expérience d’apprentissage complète à leurs employés. » Une expérience cohérente, personnalisée pour chaque apprenant en fonction de ses méthodes d’apprentissage, du temps dont il dispose et de ses capacités d’apprentissage, avec du contenu agrégé et véritablement pensé pour l’apprenant et la plateforme.

C’est ce que proposent les Program Delivery Platforms. « Alors que nous aimerions tous avoir des plateformes d’apprentissage à la YouTube au travail, il y a des moments où une plateforme de type MOOC est nécessaire. J’entends par MOOC, au contraire d’un cours avec une seule vidéo, des cursus entiers qui permettent d’acquérir des connaissances complètes et pointues sur un sujet. Les ventes, le développement du leadership, l’onboarding, l’ingénierie sont des exemples de domaines d’expertise. »

Coorpacademy est citée comme un « Hot Vendor » de la catégorie des Program Delivery Platforms, proposant une expérience d’apprentissage avec du contenu différenciant traitant de domaines d’expertise complets et permettant d’acquérir des compétences variées, le tout de manière personnalisée. Incluant de la création de contenu, de la curation dans une plateforme intégrée, supportée par la data pour fournir l’expérience d’apprentissage la plus personnalisée possible. Josh Bersin est convaincu que les entreprises vont chercher de plus en plus à se doter de plateformes similaires pour leurs salariés.

Dans la courte vie du Corporate Digital Learning, qui a véritablement commencé au début des années 1990, Josh Bersin estime que nous entrons dans une nouvelle phase, celle du « Learning in the Flow of Work », où l’apprentissage et la formation doivent être accessibles à tout moment dans une journée de travail. Finies les longues sessions de formation qui nécessitent de s’absenter pendant de longues journées, voire semaines. Et pour ce faire, les entreprises doivent pouvoir proposer à leurs collaborateurs des plateformes de formation pensées pour eux, capables de répondre au plus grand nombre et à des besoins individuels. Les Program Delivery Platform.

Les 10 compétences essentielles à développer selon le Forum Économique Mondial

 

La deuxième édition du rapport « Future of Jobs » du World Economic Forum (WEF) prévoit la disparition de 75 millions d’emplois d’ici à 2025 contre 133 millions d’emplois nouvellement créés grâce à la révolution numérique. Soit un solde positif de 58 millions qui peut nous rendre optimiste à condition d’acquérir les compétences de demain !

Parmi les jobs qui seront les plus recherchés, on va évidemment retrouver de nombreux métiers liés aux nouvelles technologies et au développement du digital comme le machine learning, l’intelligence artificielle, le big data : data scientists, développeurs, growth hackers… D’autres profils plus classiques, comme les commerciaux, les responsables marketing ou encore les formateurs continueront à être demandés… Malgré ces observations, le futur du travail reste incertain. Une chose est sûre cependant, plus vous développerez des compétences dites « douces » (soft skills) en plus de vos compétences techniques, dites « dures » (hard skills), plus vous naviguerez facilement dans le monde du travail de demain.

Le Forum Économique Mondial nous guide avec la liste des compétences essentielles à développer aujourd’hui et demain, à l’horizon 2022 ! Elles sont pour la plupart des compétences « douces » (soft skills)… Cela tombe bien, plus de 90% des compétences identifiées par le rapport du Forum Économique Mondial sont couvertes par le catalogue de formation de Coorpacademy.

Aujourd’hui, les compétences que vous devez mettre le plus en valeur :

  1. Votre pensée analytique et votre capacité d’innovation (Analytical thinking and innovation)
  2. Votre capacité à résoudre des problèmes complexes (Complex problem-solving)
  3. Votre capacité d’analyse et votre pensée critique (Critical thinking and analysis)
  4. Vos techniques d’apprentissage actif (Active learning and learning strategies)
  5. Votre créativité, originalité et prise d’initiative (Creativity, originality and initiative)
  6. Votre attention au détail et votre fiabilité (Attention to detail, trustworthiness)
  7. Votre intelligence émotionnelle (Emotional intelligence)
  8. Votre raisonnement, votre capacité d’idéation et votre capacité à résoudre des problèmes (Reasoning, problem-solving and ideation)
  9. Votre Leadership et votre influence sociale (Leadership and social influence)
  10. Votre coordination et votre gestion du temps (Coordination and time management)

Et demain, qu’est-ce qui changera ?

La capacité à apprendre et la créativité feront la différence et montent dans le classement des compétences les plus demandées à l’horizon 2022, l’intelligence émotionnelle et les capacités de leadership resteront importantes. La pensée informatique et la programmation seront des incontournables. Selon le Forum Économique Mondial, les recruteurs s’attarderont en priorité, en 2022, sur :

  1. Votre pensée analytique et votre capacité d’innovation (Analytical thinking and innovation)
  2. Vos techniques d’apprentissage actif (Active learning and learning strategies)
  3. Votre créativité, originalité et prise d’initiative (Creativity, originality and initiative)
  4. Votre capacité à concevoir des technologies et à programmer (Technology design and programming)
  5. Votre capacité d’analyse et votre pensée critique (Critical thinking and analysis)
  6. Votre capacité à résoudre des problèmes complexes (Complex problem-solving)
  7. Votre Leadership et votre influence sociale (Leadership and social influence)
  8. Votre intelligence émotionnelle (Emotional intelligence)
  9. Votre raisonnement, votre capacité d’idéation et votre capacité à résoudre des problèmes (Reasoning, problem-solving and ideation)
  10. Vos capacités d’analyse de systèmes et d’évaluation (Systems analysis and evaluation)

Retrouvez l’étude complète du Forum Économique Mondial ici.

Et découvrez le catalogue de formation qui adresse en profondeur ces compétences douces cruciales pour le futur du travail ! 

Coorpacademy sera au HRD Summit UK à Birmingham les 5 et 6 février 2019 !

 

Le 5 et 6 février 2019, la Team Coorpacademy sera présente au HRD Summit UK, qui se tiendra à l’International Convention Center de Birmingham.

Le HRD Summit est l’un des plus grands rassemblements RH et du secteur de la formation en entreprise du monde. L’édition 2019 de cet événement va accueillir plus de 1000 personnes, plus de 150 intervenants sur 8 grandes thématiques différentes et plus de 80 exposants.

Venez nous rencontrer au Stand T16 lors de ces deux jours de salon. Pour découvrir le programme complet, c’est ici.

Coorpacademy n°2 du top des Learning Experience Platforms à suivre en 2019 !

 

L’expert américain de la formation digitale Craig Weiss identifie Coorpacademy comme la deuxième meilleure Learning Experience Platform du monde à suivre en 2019 !

Qui est Craig Weiss ?

Craig Weiss est le CEO de The Craig Weiss Group, un cabinet de recherche et de consulting américain expert dans le monde de la formation en ligne, et est l’une des personnes les plus influentes du monde de la formation digitale.

En juin dernier, il disait déjà de Coorpacademy : « This LXP (Coorpacademy) is definitely a fast riser. UI/UX is excellent. Analytical data is quite good. Gamification battles – are very cool. Admin is good and learning environment is strong. Mobile plays well. Video management is superb. » 

Quel est le classement complet ?

  1. Learn Amp (GB)
  2. Coorpacademy (CH-FR)
  3. Degreed (US)
  4. EdCast LXP (US)
  5. Percipio by Skillsoft (US)
  6. 360Learning (FR)
  7. Looop (GB)
  8. TILE by Toolwire (US)
  9. magpipe by Filtered (GB)
  10. me:time by Lumesse (racheté par Saba) (GB)

Découvrez ici la newsletter de Craig Weiss (en anglais) qui annonce le classement.

Une bien belle façon de rentrer dans 2019 qui sera assurément l’année de la formation digitale !

 

Interview exclusive de Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice et présidente de Clustree

 

Avec l’arrivée dans les entreprises d’une génération hyperconnectée, en quête d’équilibre et de sens, les entreprises commencent à comprendre que l’expérience « employé » (EX) – c’est-à-dire l’ensemble des interactions qu’un collaborateur a avec une entreprise au cours de son parcours – était primordiale si elles voulaient retenir leurs talents et en attirer de nouveaux. Avec seulement 13% de salariés engagés (étude Gallup 2016), il y a encore du chemin et beaucoup à apprendre !

Cela tombe bien, Coorpacademy vient de sortir un cours sur l’expérience employé avec Clustree, une jeune et talentueuse entreprise qui a créé un career coach basé sur l’intelligence artificielle capable d’accompagner et aider les salariés à explorer de nouvelles voies professionnelles dans l’entreprise et soutenir l’expérience employé.

Rencontre avec Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice et présidente de Clustree.

Tout d’abord pourquoi avoir créé Clustree ?

Mon parcours est plutôt atypique, après avoir étudié les mathématiques appliquées, j’ai travaillé pour une ONG avant de passer dans le conseil. Au moment où j’ai voulu arrêter le conseil, je me suis retrouvée un peu enfermée dans le stéréotype du : “je n’ai pas de gros logos, de grandes entreprises sur mon CV, il ne sera jamais reçu dans un grand groupe”, et je ne savais pas véritablement à l’époque ce que je savais faire.

Alors j’ai commencé à analyser des données, en particulier beaucoup de CVs de personnes avec des parcours atypiques. Et je me suis rendue compte que ces stéréotypes étaient encore bien présents en France : la gestion des ressources humaines est basée sur une approche par métiers, et non par compétences, et les personnes accompagnées dans leurs choix de carrière, dans la mise en valeur de leurs compétences étaient souvent des cadres dirigeants, de grands groupes.

Pour des profils plus atypiques, c’était plus difficile. Peu de visibilité, et peu d’accompagnement. C’est alors que m’est venue l’idée de Clustree, une technologie permettant un accompagnement personnalisé se focalisant d’abord sur les compétences.

Qu’est-ce qu’une expérience employé réussie ?

Au-delà du bien-être au travail, des missions et de la polyvalence des tâches proposées, la clé d’une expérience employé réussie réside dans un accompagnement global, quand l’entreprise permet au collaborateur de véritablement développer sa carrière et ses compétences, et non uniquement son métier actuel.

Via de la formation, la mise en relation avec des mentors experts en interne ou encore avec de la mobilité transversale, par exemple. Et cela à tous les stades de son parcours dans l’entreprise, quel que soit son statut, et c’est encore plus vrai à l’heure du freelancing, des entreprises étendues.

L’employabilité ne s’arrête pas lorsque l’on est recruté dans une entreprise : c’est un sujet de tous les jours. Un collaborateur n’est pas forcément un expert des ressources humaines, en plus d’être accompagné, il a besoin qu’on lui donne le clés pour s’auto-accompagner et valoriser ses compétences.

Est-ce qu’il existe une recette commune à toutes les entreprises ?

Nous avons mené une enquête il y a peu avec HEC et nous avons réalisé que quelle que soit la taille de l’entreprise, ou son secteur d’activité, l’enjeu numéro 1 est de développer l’employabilité des collaborateurs. Que ce soit une entreprise de moins de 1000 collaborateurs ou un grand groupe de plus de 10 000 personnes. Selon cette même étude, le parcours de carrière et la mise en valeur des compétences dans l’entreprise représentent une priorité pour 42% des répondants, et ⅔ des employés interrogés recherchent plus de mobilité dans l’entreprise.

Pour ce qui est d’une recette commune pour une expérience employé réussie par contre, cela dépend des entreprises. Cela dépend du degré d’autonomie laissé au collaborateur, qui varie. Chaque cas est à prendre en considération. Mais le besoin de toutes les entreprises est le même : développer l’employabilité de chacun au travers d’une expérience employé de qualité.

Comment les entreprises accueillent-elles votre solution ?

Les cadres dirigeants ne connaissent que 5% de leurs collaborateurs. D’après nos observations, nous sommes plus au niveau des COMEX sur des ratios de 1 sur 500 voire 1 sur 1000. Et donc des compétences qui ne sont pas découvertes et des employés qui ne sont pas encouragés à développer leur employabilité, à apprendre continuellement ou à développer des compétences transverses. Du fait du manque de connaissances des collaborateurs au niveau du COMEX, la solution Clustree est bien reçue. Qui dois-je faire monter en compétences ? Qui dois-je promouvoir en interne ? La solution permet une analyse plus fine pour répondre à ces questions, et dénicher les compétences adéquates en interne.

Elle est aussi bien reçue par les responsables RH qui cherchent des solutions pour mieux accompagner leurs collaborateurs, surtout avec un niveau plus fin de personnalisation, faisant la part belle aux compétences, et surtout adressant 100% de la population en entreprise. La solution touche tout le monde.

Cependant, ce n’est pas seulement une implémentation de solution. L’implémentation de Clustree est aussi un projet de change management, qui demande de changer les processus RH et managériaux, et qui fait bouger les lignes d’influences et de pouvoir. Les rôles des managers changent, le collaborateur prend la main sur son propre parcours, l’entreprise devient un marché ouvert. Ce n’est pas un projet de “nouvel outil / nouvelle solution dans l’entreprise” mais un changement de paradigme en son sein.

Est-ce aux RH ou aux managers d’initier un sujet de mobilité interne ou est-ce au collaborateur de prendre l’initiative d’en parler en premier ?

La mobilité interne vient des RH et des managers qui se posent la question : “est-ce que je recrute en interne ? en externe ?” Cependant, la mobilité interne, si elle ne repose que sur l’attente des candidatures, ne progressera que par la biais de collaborateurs qui ont envie de bouger en interne. Cette prise d’initiative est donc clé mais elle restreint le champ de possibilités.

Pour relever complètement ce défi de la mobilité interne, il faut qu’il soit impulsé par les RH et managers mais pris en main par les collaborateurs. Il faut les valoriser, les placer au centre du processus de décision. Il faut que l’entreprise devienne un marché du travail ouvert, où tout le monde puisse constamment partager et déclarer ses compétences.

Les entreprises ont-elles vraiment compris l’intérêt d’encourager la mobilité interne ?

Oui, elles ont à mon sens compris la gestion de carrière au sens large. C’est le premier sujet à être abordé chez Clustree. La mobilité interne est l’un des rouages de la gestion des carrières : elle permet de répondre aux pénuries de compétences sur des postes où les recrutements sont difficiles, permet souvent de “staffer” plus facilement et de pourvoir des postes.

Mais ce n’est qu’un moyen de travailler sur la gestion des carrières. Le staffing, le mentoring, la formation en sont d’autres. Si des possibilités de mobilité interne peuvent survenir en général au bout de 2 à 3 ans d’ancienneté, la gestion de carrière, elle, démarre dès l’entrée dans l’entreprise, et se développe grâce à d’autres méthodes comme la formation continue, par exemple.

Le sujet de la mobilité interne s’est considérablement étendu et les entreprises y voient maintenant une dimension beaucoup plus globale, une dimension de carrière.

Comment la technologie permet d’aider les RH à déployer une expérience employé de qualité ?

La technologie s’adapte à la façon dont les collaborateurs interagissent dans leur vie quotidienne. Au niveau de l’accompagnement humain, une personne des ressources humaines va pouvoir accompagner une cinquantaine de personnes de manière personnalisée. Il est difficile d’accompagner plus de personnes en gardant un niveau de personnalisation élevé. La technologie va permettre aux ressources humaines de démocratiser l’accompagnement personnalisé et la gestion des carrières au sein de toute l’entreprise, quand elles étaient avant réservées à des élites.

Merci Bénédicte !

Cinq minutes pour apprendre

Cet article de Jean-Marc Tassetto a été publié dans l’AGEFI, quotidien économique et financier suisse. Pour la version originale, c’est ici. 

Une étude de Josh Bersin pour Deloitte décrit l’apprenant en entreprise d’aujourd’hui. Submergé par sa charge de travail, 2/3 des personnes interrogées se plaignant de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Impatient aussi, ne passant pas plus de 4 minutes sur une vidéo et au temps d’attention sur un site internet compris entre 5 et 10 secondes. Enfin, l’apprenant d’aujourd’hui est distrait, déverrouillant son smartphone jusqu’à 9 fois par heure ou se connectant en ligne en moyenne 27 fois par jour. L’étude montre aussi qu’un salarié risque d’être souvent interrompu par des sources externes, des interactions virtuelles, réelles ou aussi par lui-même, lorsqu’il se consacre pleinement à une tâche. Parfois, toutes les 5 minutes. Un court laps de temps.

5 minutes donc, c’est peu de temps pour se consacrer pleinement à une tâche, encore moins pour se former. Il peut alors s’avérer difficile de consacrer des journées entières à des sessions de formation. En parallèle, nous observons un besoin grandissant pour les salariés de prendre en main leurs parcours d’apprentissage, de développer leurs compétences au fur et à mesure, sur le sujet de leur choix et au moment choisi. Et cela, les responsables des ressources humaines et de la formation commencent à le réaliser.

Coorpacademy, en tant que nouvel acteur du marché de la formation en ligne, essaie de résoudre cette équation avec des modules raccourcis ou séquences courtes de formation: du « microlearning », voire du « nanolearning ». L’idée est simple: c’est une réponse pertinente au manque de temps que crée le modèle classique de la formation en entreprise.

Du contenu découpé en plusieurs sessions plus courtes, plus accessibles, avec la création d’opportunités et de contextes en toile de fond. Une session de microlearning doit être envisagée comme un moyen de créer des «moments» particuliers et utiles pour apprendre, notamment sur mobile, que ce soit en attendant le début d’une réunion ou le départ d’un vol. C’est dans ces moments que les salariés souhaitent intégrer quelques notions utiles.

Nous avons lancé « 5-minutes Learning ». Du contenu court, éditorialisé et contextualisé en fonction de l’actualité et des besoins de nos clients, délivré sur mobile, qui permet de créer ces «moments» d’apprentissage, appuyés par une expérience utilisateur engageante.

Plusieurs études démontrent l’efficacité du microlearning. Un article paru dans l’International Journal of Educational Research Review  fait le constat qu’un groupe suivant une formation «traditionnelle» est moins performant qu’un groupe qui se voit proposer le même contenu sous forme de microlearning (64% contre 82%), quand le microlearning peut augmenter les capacités d’apprentissage d’un individu de 18% par rapport aux méthodes classiques.

Pour créer ces moments propices d’apprentissage et ainsi transformer la formation pour en faire un réel outil de transformation des entreprises, il est essentiel qu’un changement de mentalité s’opère.

Directeurs des ressources humaines et responsables de la formation, pensez l’expérience d’apprentissage dans sa globalité avant de penser à la gestion des temps de formation: chacun doit pouvoir être maître de son temps et rythme de formation.

Managers, vous avez un rôle crucial à jouer, celui d’accompagner la formation de vos collaborateurs ; encouragez et autorisez de nouvelles manières d’apprendre !

Enfin, collaborateurs, n’oubliez pas qu’à chaque instant passé à vous former, même quelques minutes, vous développez vos connaissances et vos compétences et donc votre employabilité actuelle et future.

Jean-Marc Tassetto

Retrouvez la version originale de l’article sur le site de l’AGEFI ici !

 

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